Je sors de la salle de spectacle, assez satisfaite. ‘Tragédie’ est une chorégraphie d’Olivier Dubois, créée en 2012. Les danseurs y sont à poil du début à la fin, ce qui, très vite, créé un sentiment de masse incarnée indistincte.
‘…je quitte le monde pour me retrouver dans un univers apaisant de couleurs scintillantes.’
La broderie des paillettes et des perles est une des choses que j’associe immédiatement au plaisir de la danse orientale. Mon amour de la broderie des paillettes et des perles commence avec la création de mon costume ‘Paon’, appelé ainsi parce que ses couleurs sont celles des plumes de l’oiseau du même nom.
« Mon premier costume de danse orientale : l’Orange. »
Un jour, je regarde au fond de mon cochon en faïence rose (j’ai vraiment une tirelire comme cela, avec un ruban bleu autour du cou), et je me décide à sauter le pas et à m’acheter MON PREMIER COSTUME DE DANSE ORIENTALE.
« Code d’Occident, code d’Orient : apprendre à s’amuser avec les deux ! »
Enroulée dans la serviette, j’ouvre les deux battants de mon armoire. Et je reste un long moment à observer, d’un côté, les vêtements qui pendent mollement aux cintres, de l’autre, les piles bien pliées endormies sur les étagères.
J’ai beau plisser les yeux, je me rends à l’évidence : la garde-robe de l’étudiante de l’an 2000 ne contient pas beaucoup de jupes froufroutantes et soyeuses…Je déterre bien ma jupe J.Crew, ultra-longue, en beau jersey de coton, achetée 3 $ à une vente de charité à New-York. Du confortable, certes, mais pas du sensuel. Et elle a un défaut rédhibitoire : elle serre la taille. Or, c’est la première chose apprise dans les vestiaires : « Ici, tu libères la taille ! ».