« La moglie più bella » de Damiano Damiani – Ou comment la soumission des femmes conduit à l’emprisonnement des hommes

Crédit photo : Rewind Film

France Télévision a récemment programmé ce film sorti en 1970.

Le titre français « Seule contre la mafia » réduit considérablement la richesse des approches avec laquelle est traité le sujet, ce qui le rend éminemment actuel.

En Sicile, peu après le tremblement de terre de 1968, Vito Juvara est pressenti par son oncle, parrain de la famille, pour lui succéder.

A son palmarès, le silence qu’il a gardé alors qu’il était enlevé et battu toute une nuit durant par les hommes de main de la famille adverse. Certes, il n’était pas au fait de ce qu’ils voulaient savoir. Mais il a choisi les coups plutôt que de dévoiler son ignorance, preuve évidente de son peu d’importance dans la hiérarchie.

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Recette de l’amour délicieux empli de félicités selon « Les Mille nuits et une nuit »

Achille Zo, « Le Rêve du croyant » – 1870

« Trois mesures de pure présence de l’aimée, mélangées d’un peu de prudence et de crainte d’être guetté par les jaloux ;

plus, trois mesures d’excellente union clarifiée avec un grain d’absence et d’éloignement ;

plus, deux poids de pure affection et de discrétion sans mélange avec le bois de la séparation ;

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Hürrem Sultane et Süleyman le Législateur, les amants du Siècle d’or – Partie 3

Miniature « Prise de Bude » – 1526

« Il est le coeur et le souffle du Grand Seigneur, il fait ce qu’il veut et le Grand Seigneur ne fait rien sans prendre son conseil. Il est un sujet de notre République, de Parga. Il est mince, avec un visage fin et pâle, d’une taille moyenne, il est très gracieux. Eloquent, il s’intéresse à tout et se fait lire des romans comme la vie d’Alexandre le Grand ou d’Hannibal et des livres de guerres et d’histoire. Il compose la musique avec bonheur en compagnie d’un persan qui habite chez lui … Il achète toutes les belles choses qu’il veut avoir. Il est savant, lit la philosophie et connaît parfaitement le droit de son pays. Il est très aimé par le Grand Seigneur qui ne peut se séparer de lui. » Tel est décrit Ibrahim Pacha par un représentant de Venise au début des années 1520.

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