
Cela pourrait être un défi. Trouver de petits objets ayant pour thème une danseuse orientale.
La petite danseuse de hula représente Hawaï sur les tableaux de bord et les appuis de fenêtres du monde entier. Il existe de nombreux modèles, dont certains sont sophistiqués. Quelle que soit sa couleur, la vue de cet objet fait sourire et amuse. De là sa nombreuse fratrie : fleurs, chats et même Pères Noël et leurs rennes, qui se dandinent, et nous emportent dans des rêveries vagues.


A la danseuse orientale, il manque une telle babiole, qui existe dans les foyers et les coeurs attendris.
Mais il arrive d’en découvrir dans les intérieurs, parfois là où elles sont le moins prévisibles.
Ainsi, il y a les cartes postales. Reçues, ou trouvées dans les papiers d’un tiers, qui les recelait par attachement. Il s’agit plutôt de pièces du XIXe et du XXe siècle. Elles sont marquées au coin du kitsch et donnent à voir les clichés sur la danse orientale, occidentaux et orientaux confondus.

Malgré cela, elles présentent souvent une esthétique douce et un charme vaporeux, qui témoignent exactement de ce qu’est cette danse.
Elles se chinent dans les longues et étroites boites des brocanteurs, où elles se cachent parmi d’autres vues d’un temps qui fut le présent de ceux que nous suivons.

Du côté des figurines, une fois n’est pas coutume, il faut saluer la créativité norroise. Playmobil, dès l’origine, crée des séries égyptiennes, moyen-orientales et orientales. Curieusement, si leurs paysannes et reines d’Egypte, bédouines, princesses arabes et autres danseuses asiatiques sont réussies, ils peinent à réaliser de jolies danseuses orientales.

A ma connaissance, il existe deux modèles. Une figure de la série 8 sortie en 2015. Et une figure de la série 27 sortie en 2025. La première en costume rose bonbon, bijoux et voile doré est passable. La seconde est franchement moche. Elle porte un costume avec pantalon bordeaux terne, et elle est embarrassée de deux voiles blanc nacré.


Les deux sont disponibles sur le marché d’occasion. Mais la première complète, c’est à dire avec le diamant adhésif qui orne son nombril, est quasiment introuvable.
Apparemment, il existe également des pin’s. Le seul qui m’ait été donné de voir est délicat et particulièrement joli. Son vernis est lumineux. La danseuse orientale est représentée dans des tons jaune, or et rouge.

Tout récemment, une très jolie plaque en métal m’a été offerte. L’illustration évoque les anciennes affiches des expositions universelles et des compagnies de voyage. Mais la façon semble attester qu’il s’agit d’un travail contemporain.
Ce cadeau est à l’origine de cet article, qui pourrait être le prologue d’un inventaire des bibelots ayant pour thème une danseuse orientale. La tâche est ardue. Si les lecteurs et les lectrices de ce blog veulent apporter leur aide, ce serait très apprécié. Vous pouvez envoyer vos photos à l’adresse figurant dans l’onglet contact.
Les babioles sont dépourvues de valeur marchande. Mais elles attachent nos âmes au quotidien en y apportant une poésie infantile. Elles nous autorisent à aimer des objets qui ne sont pas valorisés par la symbolique dominante. De là, leur caractère à la fois banal pour le commun des mortels et éminemment intime pour leur possesseur.
