Kézako? Qu’est-ce que c’est? Jeu ouvert à tous. Voici les réponses!

Crédit photo : Anne Frintz

Pour fêter la rentrée, je te propose un jeu ouvert à tous.

Il s’agit d’identifier ce qui se trouve sur cette photo, hors la splendide manucure, bien entendu … 😉

De quoi s’agit-il ? Il faut trouver le nom commun de la « chose ».

Où cela se trouve-t-il ?

Cela est-il comestible ?

Si tu as trouvé, envoie tes réponses en utilisant l’onglet « contact ».

Les deux premières personnes qui envoient les trois réponses exactes gagnent une ceinture de danse orientale, pour s’entraîner ou pour accessoiriser une jolie tenue.

Les solutions et les prénoms des gagnant(e)s seront publiées le 18 septembre 2024.

Crédit photo: Anne Frintz

Je vous remercie pour vos participations:) Les plus rapides ont été Katalina et Evelyne. Leurs ceintures de danse orientale sont en route 🙂

Il s’agit d’une graine appelée coco-fesse en raison de sa forme bilobée, qui rappelle les lignes du postérieur féminin.

Cette graine est la plus lourde connue au monde, puisqu’elle peut atteindre 25 kilos.

Elle est issue d’une noix, qui présente également de redoutables mensurations, puisqu’elle peut mesurer jusqu’à 50 cm de longueur et peser 45 kilos.

Ces noix sont les fruits de palmiers, appelés cocotier de mer, qui s’élèvent parfois à 30 mètres de haut, ce qui les transforment en véritables tueuses lorsqu’elles chutent.

Tout bien considéré, cela est certes une façon de quitter ce monde sans panache, mais qui ne manque pas d’originalité … même si elle semble un peu salissante… 😛

Pour en revenir aux éléments botaniques, la maturation des fruits demandent six ans. Les palmiers peuvent vivre 350 ans et se reproduisent à partir de l’âge de 25 ans.

Crédit photo : Anne Frintz

La graine contient une chair blanche plus fine et plus savoureuse que la noix de coco. Elle était consommée par les autochtones. Certains lui attribuent des vertus aphrodisiaques.

Mais la surexploitation due à l’époque coloniale, puis au tourisme de masse, a conduit à prendre des mesures drastiques contre sa commercialisation.

Toutefois, une petite quantité de graines est utilisée dans la parfumerie et pour régaler quelques privilégiés. Un quota est aussi réservé aux touristes qui souhaitent en rapporter une chez eux.

Ces trois usages se monnaient fort cher, et aboutissent à priver les autochtones de la jouissance de leur patrimoine naturel.

Certes, les caractéristiques de l’espèce la fragilisent face à la rapacité humaine, et les interdictions sont absolument nécessaires. Cependant, il faut relever qu’une fois de plus, ce sont ceux-là qui dévastent la nature par leur mode de vie, qui bénéficient de passe-droits.

Le cocotier de mer est une espèce endémique des Seychelles, et plus particulièrement de la Vallée de Mai sur la petite île de Pralin. Des tentatives d’acclimatation sont en cours, mais elles ne semblent pas probantes. Néanmoins, il peut se rencontrer dans les jardins d’ornement sous les climats tropicaux.

En dépit de leurs vertigineuses dimensions, cocotier de mer et coco fesse sont de petits trésors fragiles offerts à l’Humanité. A voir si elle fera preuve d’intelligence … ou pas.

Crédit photo : Anne Frintz