Les « lourdes splendeurs » ou les fesses féminines dans « Les Mille nuits et une nuit »

André Deluol (1909 – 2003) – Musée André Deluol à Saint-Michel-en-l’Herm

A l’occasion, elle revêt des vêtements masculins et gouverne un royaume ou défait une armée.

Lorsqu’elle vit dans les classes privilégiées, elle est une fine poétesse, une délicate calligraphe, une talentueuse musicienne et une danseuse légère. De plus, elle connaît les antiques jurisprudences et les récentes découvertes médicales.

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L’almée est-elle une danseuse ?

Crédit photo : Patrice Bucher

Dans les civilisations islamiques, l’almée est une poétesse, une chanteuse et une musicienne.

Or, poésie, chant et musique sont des arts portés à leur accomplissement. Leur maîtrise est une discipline.

Sa formation comprend également la connaissance des mouvements de l’âme, des rétrécissements du coeur, et des sagesses tirées de l’enseignement des savants. C’est donc une érudite à la culture vaste et aux paroles recherchées.

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Recette de l’amour délicieux empli de félicités selon « Les Mille nuits et une nuit »

Achille Zo, « Le Rêve du croyant » – 1870

« Trois mesures de pure présence de l’aimée, mélangées d’un peu de prudence et de crainte d’être guetté par les jaloux ;

plus, trois mesures d’excellente union clarifiée avec un grain d’absence et d’éloignement ;

plus, deux poids de pure affection et de discrétion sans mélange avec le bois de la séparation ;

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La danse orientale vue par « Les Mille nuits et une nuit »

Crédit photo : TOMA Studio

Recueil de contes orientaux assemblés dans le contexte de civilisations musulmanes, les Nuits distinguent clairement deux catégories de danseuse.

Celle qui évolue dans le luxe des cercles privés, réservés à des amateurs choisis. Et celle qui danse en public.

Dans le premier cas, elle peut être une professionnelle, qui se rend chez ses clients à leur demande. Elle travaille souvent en compagnie d’autres danseuses et de musiciennes. Ses apparitions sont rémunérées.

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Le Prince/l’adolescent dans « Les Mille nuits et une nuit » ou l’idéal masculin au Xe siècle en Orient

En 1704 paraît en France le premier des 12 volumes des « Mille nuits et une nuit » traduites par Antoine Galland. A la vérité, ces volumes contiennent le quart des contes qui composent les Nuits.

De surcroît, il s’agit plus d’une destruction – une adaptation diront les ventres mous – que d’une traduction. La cruauté, le vocabulaire réaliste et anatomique, les vers des poètes, les situations scabreuses, et l’érotisme, aussi raffiné qu’explicite, ont totalement disparu. Demeure un texte à mettre dans toutes les mains.

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