
Les cours de danse orientale sont nombreux en France. C’est un marché où les stratégies de communication établissent la notoriété. D’un autre côté, l’absence de reconnaissance des autorités culturelles et universitaires engage à demeurer dans le marais de l’entre-soi et du profit.
Dans tout ce foutoir, comment choisir son cours de danse orientale? Répondre à cette question est en poser une autre: pourquoi faire de la danse orientale?
Faire de la danse orientale pour réenchanter la Femme
Beaucoup de disciplines permettent de prendre confiance en soi, voire de monter sur scène vêtue de paillettes et de lumière.
Mais seule la danse orientale est le chemin vers l’intime et archaïque matrice féminine, de laquelle émane l’authentique et insaisissable geste féminin, ce je-ne-sais-quoi qui, quand il est acquis, donne une dimension particulière à la vie d’une femme.
Dans un monde où tout invite à l’apathie et au repli sur soi, il faut une raison durable pour rejoindre chaque semaine un groupe d’inconnues et se contraindre à la répétition d’exercices.

Or, la danse orientale est justement cet art à part où la répétition, l’effort sans considération du temps, la douceur appliquée à la découverte de parties du corps considérées comme « non dansantes » construisent un espace qui échappe aux normes contemporaines pour réenchanter la Femme.
Faire de la danse orientale booste la Féminité.
Dans le sens où la danseuse s’approprie cette indéfinissable façon de faire les choses à la source de l’élégance suave de la danse orientale.
De là, le cours de danse orientale doit présenter une exigence technique aux fins d’épanouissement de la danseuse. Ce qui induit un réel travail pour prendre conscience de ce qu’elle donne à voir.

Faire de la danse orientale pour gagner la maîtrise de son corps
La technique de la danse orientale est fondée sur la mobilisation de parties de corps considérées comme « non dansantes » dans de nombreuses sociétés.
L’un des leviers de l’apprentissage est « l’oeil intérieur ». Il s’agit de promener un regard à l’intérieur du corps, d’un point à l’autre du mouvement.
Cet outil puissant conduit à prendre conscience du schema corporel et de l’infini de ses possibilités.
Les règles d’une belle posture se dévoilent, les muscles profonds se renforcent, les articulations gagnent en souplesse et en longueur.
L’esprit et le corps se libèrent des clichés nocifs et s’emplissent de vie.
Donc, il est important que l’enseignement expose de façon claire et précise les étapes de chaque mouvement, sans omettre les jeux de poids du corps et de transmission, ou la position des mains, afin d’accompagner la danseuse dans la maîtrise de son corps.

Faire de la danse orientale pour l’ambiance
Tout le monde en parle, peu la mettent en oeuvre : la bienveillance. En fait, il s’agit de l’antique respect qui commande de ne pas faire à autrui ce qu’on n’aimerait pas qu’on nous fit.
En effet, il ne suffit pas de déclarer que « tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau » sans s’occuper de personne.
Il est nécessaire d’être regardée, d’être encouragée et d’être corrigée pour progresser harmonieusement. Et cela, en fonction du niveau où se trouve la danseuse.
Durant le cours, il est indispensable que les explications soient reprises en des termes et des images différentes pour que chacune trouve ceux qui lui parlent.

L’apprentissage connaît un rythme erratique. Il alterne avancées rapides et paliers de stagnation qui semblent interminables. C’est pourquoi, il est important de pouvoir échanger sans gêne avec la professeure et les autres danseuses.
Ainsi, il est malin de profiter de ce lieu magique qu’est le vestiaire. Sorte de boudoir où chacune peut venir en aide à l’autre par un conseil de routine, le prêt d’une ceinture, des papotages sur les expériences passées et à venir…
Par conséquent, il est profitable d’arriver à l’heure, de prévenir de son absence, et de porter attention aux autres. Autant de choses faciles qui créent une ambiance inclusive propice au bien-être.