En tant que BB danseuse, je suis confrontée à la profusion des offres de stages. La danse orientale est un marché. Tous les produits qui y sont vendus ne sont pas égaux en qualité, et, parfois, même pas nécessaires. Voici quelques pistes pour s’y retrouver, et prendre du plaisir sans se ruiner.
Je frappe, et la patronne ouvre la lourde porte donnant dans une réserve propre et sèche. La porte se referme sous son poids. Je note qu’elle ne se déverrouille que de l’intérieur, en enfonçant la barre qui la traverse, à mi-hauteur, dans le sens de la largeur. Immédiatement, les parfums mêlés des légumes et des fruits secs stockés sur les étagères m’entourent. Il fait bon.
L’ancrage, la troisième clef de la danse orientale
Ce soir, nous allons travailler l’ancrage. Quoi est-ce que cela ? 😉
C’est la troisième clef de la danse orientale pour accéder rapidement à des attitudes gracieuses et des déplacements fluides.
Bon, sur le papier, la perspective n’est pas super excitante : il s’agit de savoir tenir son corps et sentir ses équilibres. Visuellement, l’expérience n’est pas spectaculaire, mais elle est indispensable !
En fin d’après-midi, sur le banc de l’amphi, il m’arrive un truc étrange. Je regarde le prof en costume-cravate, qui va et vient avec assez de grâce, le dos pas trop voûté, comme j’ai remarqué que c’est souvent le cas chez les intellectuels masculins. Puis je fixe mon sac de danse à mes pieds. Je visualise mon jupon, de soie, mon cache-cœur et mon écharpe-ceinture. Alors, le challenge que je me suis fixé : devenir une danseuse orientale me tombe dessus de tout son poids. « Mais que vais-je faire si loin de mon monde ? » Pourtant….
….à 18h30, je suis devant le miroir, dans la lumière douce de la belle salle, et j’observe à la dérobée ma silhouette. Cette tenue de danse me rend charmante. Je suis toute contente.
Hé oui ! Je sais bien : vous êtes affalées sur votre canapé, à côté des deux derniers carreaux de chocolat que vous avez décidé de replier soigneusement dans le papier aluminium avant de replacer le tout bien sagement dans le placard, histoire de vous faire croire que vous n’avez pas réellement dévoré toute une tablette de chocolat…Et vous vous posez sérieusement la question qui revient à chaque rentrée : « Vais-je me (re)mettre au sport ? »
Je vole à votre secours : oui ! Pratiquer un sport 3 heures par semaine réduit la mortalité de 30% ! C’est ce qui résulte d’une enquête datée de 2007, réalisée sur 250.000 personnes. Et, selon une récente étude de l’Organisation Mondiale de la Santé, la sédentarité serait responsable d’un décès sur 10 dans le monde.