La gestuelle féminine appelée danse orientale est mal jugée depuis très longtemps.
D’abord, il y a eu l’apparition des monothéismes et la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un seul principe fondateur masculin. Puis sont venus le refus des interprétations systémiques du monde, et la valorisation des seules approches réductionnistes et rationalistes.
Dans de tels contextes culturels, la danse orientale, expression d’une vision féminine du corps et des relations au monde, est rabaissée. Car elle célèbre les cycles de la vie où se succèdent l’énergie génésique féminine et les autres puissances de l’univers. C’est une danse imprégnée par la nature, qui ne raconte aucune histoire, mais donne à voir des émotions qui témoignent de notre appartenance à un tout.
Actuellement, elle est souvent mal représentée, et le milieu « culturel » a beaucoup de mal à la comprendre. Dès lors, beaucoup de gens trouvent confortable de la considérer comme un divertissement charmant, voire la marque d’une « culture ».
J’ai donc décidé de m’attaquer aux préjugés dont est victime la danse orientale, et de proposer un regard neuf sur elle.
Mon premier billet est consacré à l’idée que la danse orientale ne serait qu’un prétexte pour faire étalage de ses charmes, une « vitrine » pour de la « chair à vendre. »
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