L’almée est-elle une danseuse ?

Crédit photo : Patrice Bucher

Dans les civilisations islamiques, l’almée est une poétesse, une chanteuse et une musicienne.

Or, poésie, chant et musique sont des arts portés à leur accomplissement. Leur maîtrise est une discipline.

Sa formation comprend également la connaissance des mouvements de l’âme, des rétrécissements du coeur, et des sagesses tirées de l’enseignement des savants. C’est donc une érudite à la culture vaste et aux paroles recherchées.

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Hürrem Sultane et Süleyman le Législateur, les amants du Siècle d’or – Partie 2

« La Beauté du harem », Joseph Coomans

Le mot « harem » désigne un lieu clôt soumis à des règles particulières. Sa finalité est d’établir avec certitude la descendance de son propriétaire. Il reste le privilège des plus fortunés.

Lieu de privation de liberté, il est aussi un espace de relative sécurité. Cette enceinte offre aux femmes des conditions matérielles d’existence douces. Elles sont à l’abri des tâches pénibles et des agressions.

Les harems sont peuplés majoritairement d’esclaves. La possession s’oppose à l’hymen. Dès lors, celles qui sont bénéficiaires d’un contrat de mariage sont des femmes nées libres qui ont été offertes aux fins de favoriser des alliances. Ce qui est l’originelle visée de l’union légale dans de nombreuses civilisations, dont l’occidentale.

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