Enroulée dans la serviette, j’ouvre les deux battants de mon armoire. Et je reste un long moment à observer, d’un côté, les vêtements qui pendent mollement aux cintres, de l’autre, les piles bien pliées endormies sur les étagères.
J’ai beau plisser les yeux, je me rends à l’évidence : la garde-robe de l’étudiante de l’an 2000 ne contient pas beaucoup de jupes froufroutantes et soyeuses…Je déterre bien ma jupe J.Crew, ultra-longue, en beau jersey de coton, achetée 3 $ à une vente de charité à New-York. Du confortable, certes, mais pas du sensuel. Et elle a un défaut rédhibitoire : elle serre la taille. Or, c’est la première chose apprise dans les vestiaires : « Ici, tu libères la taille ! ».
Continuer la lecture de « Ma garde-robe ne froufroute pas… »