
1013, Cordoue n’est plus.
Après trois ans de siège, durant lesquels les partisans de Sulaymân al-Musta’in portent la mort et la désolation sur les terres de sirop de rose et de confiture de cédrat, la ville est passée au fil de l’épée. 20.000 morts.
« Une Destinée injuste les a accablés : dispersés aux quatre vents, la plupart d’entre eux périrent.
Les coups du destin les ont frappés, tant dans leurs demeures que dans leur chair : rien des habitations ni des personnes ne fut épargné. »
Ibn Shuhayd
Ce massacre est la conséquence d’un désordre de succession. Les héritiers omeyyades du califat sont la proie de factions qui s’affrontent brutalement. Durant quelques années, le califat passe aux mains des uns et des autres. Puis la réalité du pouvoir de Cordoue sur l’ensemble d’al-Andalus s’éteint à jamais.
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