4 Raisons POUR les danseuses orientales dans les restaurants

"L’improvisation et l'interaction avec le public ajoutent l’imprévisible et l’aléatoire à la représentation, et composent une œuvre éphémère et unique. "
« L’improvisation et l’interaction avec le public ajoutent l’imprévisible et l’aléatoire à la représentation. Elles composent ainsi une œuvre éphémère et unique. »

Depuis des siècles, la danse orientale est une danse de divertissement. Dans les appartements des femmes, devant les cafés ou les maisons, plus tard dans les cabarets et dans les hôtels, pour les fêtes de familles ou les célébrations collectives, les danseuses sont engagées pour faire passer agréablement le temps.

Voici mes 4 bonnes raisons d’apprécier les danseuses orientales dans les restaurants.

J’ai débuté ma carrière dans les restaurants

Je vous ai raconté le souvenir magique que j’ai de la toute première fois où j’ai dansé dans un restaurant. Bien entendu, j’avais participé à des galas. Mais je n’avais jamais dansé dans ce contexte où le public est physiquement proche mais psychologiquement éloigné des codes esthétiques d’un spectacle de danse. Toutefois, j’ai rapidement découvert que danser dans un lieu qui n’est pas destiné à cela ouvre des possibilités d’enrichissements techniques et artistiques, à condition d’être à l’écoute.  Techniquement, cela demande de s’adapter à l’espace, mais aussi d’inventer de nouveaux points de vue qui mettent en valeur la gestuelle. Artistiquement, l’attention favorable de certaines tables et l’indifférence d’autres, donne l’occasion de traverser différentes émotions et d’expérimenter spontanément le partage ou la distance. C’est pour être disponible à ces émotions contrastées que j’ai toujours improvisé. Communiquer avec les tables, qu’elles soient bienveillantes ou hostiles, est la clef pour que la prestation ne paraisse pas artificielle et sans âme.

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Kuchouk-Hânem : l’Immortelle

"Sereine, grande, splendide."
« Sereine, grande, splendide. »

Kuchouk-Hânem est l’une des rares danseuses orientales du 19èmesiècle dont le nom nous soit parvenu. Généralement, les carnets de voyage des différents auteurs font état de danseuses anonymes. Mais Kuchouk-Hânem jouit d’une célébrité qui la fait particulièrement rechercher par les voyageurs de l’époque.

Elle n’est pas la meilleure danseuse de son temps, comme le constate Flaubert, qui préfère de beaucoup la danse d’Hassan El Bilbesi et d’Azizeh. Mais il semble que son charisme et sa présence soient exceptionnels. Ils fascinent les occidentaux auxquels elle vend ses charmes.

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