Danser avec émotion

Rhett Butler « Autant en emporte le vent »

Quand j’apprends un mouvement, ou quand je l’enseigne, je pars de la technique. J’identifie les os et les articulations qui sont mobilisés, je détermine dans quel groupe musculaire le mouvement puise sa force, quelles sont sa direction et son énergie et de combien de façons différentes il peut se dessiner dans l’espace.

Une fois ce travail commencé, j’ai très souvent remarqué qu’il est plus facile d’obtenir une bonne qualité de mouvement en y ajoutant une émotion.

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Pas de danse orientale parce que…

La danse orientale est un art encore mal connu. Certaines rêvent de s’inscrire à leur premier cours mais n’osent pas. D’autres sont séduites par la gestuelle mais trouvent son environnement de mauvais goût. Parfois, celles qui ont déjà fait le pas sont déçues par leur expérience.

Je vous propose d’évoquer les fausses raisons pour ne pas se lancer leur cœur léger dans l’apprentissage de la danse orientale. Et d’y répondre 🙂

Parce que ce n’est pas pour moi

L’apprentissage de la danse orientale est ouvert à toutes les femmes sans pré requis. Aucune femme n’est exclue de la danse orientale, que ce soit en raison de ses mensurations, de son âge ou de sa personnalité.

La technique est exigeante. Mais elle vise à mettre en valeur toutes les morphologies. Un même mouvement peut avoir un rendu différent selon la femme qui danse car le but en danse orientale n’est pas d’atteindre un stéréotype mais de permettre l’expression de la danseuse. Continuer la lecture de « Pas de danse orientale parce que… »

Etre au top en cours de danse orientale

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La rentrée est synonyme de bonnes résolutions. Celles qui s’inscrivent à un cours de danse orientale ont envie d’affiner leur silhouette et d’épanouir leur féminité. Mais même pratiquée en tant que loisir, l’art de la danse orientale demande de l’assiduité et de l’entraînement. Voici comment être au top en cours de danse orientale.

Se faire belle

Si l’habit ne fait pas le moine, les bons outils font les bons ouvriers. L’échéance du cours peut devenir l’occasion de réserver du temps pour soi. Gommage, épilation, hydratation, manucure… Se sentir en beauté facilite l’abord de la danse orientale qui recherche la mise en lumière du Féminin. Continuer la lecture de « Etre au top en cours de danse orientale »

Gala, le pire

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Le gala, ou le spectacle de fin d’année, ou le plus récent et plus chic « rendu d’atelier » est l’occasion pour les élèves de présenter leur travail et de faire l’expérience de la scène et du public dans de bonnes conditions. J’ai bien écrit « pour les élèves. »

C’est également une circonstance propice pour créer des liens singuliers entre celles qui partagent le goût de la même discipline.

Ce n’est donc pas le moment opportun pour les professeur(e)s ou les membres de la troupe de s’approprier la scène pour s’y ébattre à longueur de numéros.

De même, s’il est légitime de profiter de cette occasion pour remplir les caisses, ces rentrées d’argent doivent se faire au bénéfice de tous les élèves et non seulement pour financer des projets à participation restreinte, pour ne pas dire personnels.

Le problème est que, parfois, la scène est monopolisée par quelques professeures en mal de représentations et que la récolte de fonds devient l’objectif premier de l’évènement qui se transforme en kermesse…Dès lors, l’accompagnement des élèves dans leur expérience scénique est laissé à l’abandon et chacune est sollicitée pour « la bonne cause » qui n’est pas la danse. Continuer la lecture de « Gala, le pire »

Gala, le meilleur

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Beaucoup d’école de danse proposent un gala de fin d’année. Pour la majorité des élèves, la représentation sur scène est l’aboutissement de leurs efforts. Elle peut aussi être un objectif concret qui motive quand le plaisir de danser s’amoindrit ou que les progrès se font attendre.

Plus pragmatiquement, le gala est l’occasion pour l’école de danse de remplir les caisses. Les sommes récoltées sont employées pour gratifier des professeurs, pour financer leurs stages, pour organiser des sorties ou pour acheter du matériel.

Je mentionne l’aspect financier de l’opération pour insister sur le fait que rien n’oblige les élèves à participer à ces galas. Le paiement du prix des cours rémunère l’enseignement reçu. La présence au gala n’est pas un dû. Je pense qu’il est malhonnête de se désintéresser de ceux et celles qui ne souhaitent pas monter sur les planches en fin d’année.

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