Gala, le meilleur

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Beaucoup d’école de danse proposent un gala de fin d’année. Pour la majorité des élèves, la représentation sur scène est l’aboutissement de leurs efforts. Elle peut aussi être un objectif concret qui motive quand le plaisir de danser s’amoindrit ou que les progrès se font attendre.

Plus pragmatiquement, le gala est l’occasion pour l’école de danse de remplir les caisses. Les sommes récoltées sont employées pour gratifier des professeurs, pour financer leurs stages, pour organiser des sorties ou pour acheter du matériel.

Je mentionne l’aspect financier de l’opération pour insister sur le fait que rien n’oblige les élèves à participer à ces galas. Le paiement du prix des cours rémunère l’enseignement reçu. La présence au gala n’est pas un dû. Je pense qu’il est malhonnête de se désintéresser de ceux et celles qui ne souhaitent pas monter sur les planches en fin d’année.

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La danse orientale vue par Colette

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Née en Bourgogne en 1873, Colette est une femme de lettres, une romancière et une journaliste. Encore très jeune, elle épouse Willy, et part à Paris où elle côtoie le monde des arts et des lettres, ainsi que les cercles mondains. Elle devient le nègre* de son mari, puis le quitte, et gagne sa vie au music-hall, où elle présente, notamment, un numéro de pantomime orientale. Sa rencontre – et son mariage – avec Henri de Jouvenel lui ouvre les portes du journalisme, où elle excelle à décrire la vie sous toutes ses formes, dans un style ciselé au service de son art de l’observation.

Dans « Prisons et paradis » qui rassemble des textes écrits entre 1912 et 1932, Colette évoque une danseuse, qui lui est présentée comme une Ouled-Naïl durant un voyage en Algérie. Elle ne manque pas de saisir avec sagacité et justesse les éléments invisibles du rapport de force  entre les clients et la danseuse. Elle donne aussi une réalité à la femme décrite dans son quotidien, et ne se limite pas à l’image de la danseuse.

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Le Destin, de Youssef Chahine

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Youssef Chahine est reconnu mondialement comme l’un des plus grands cinéastes. Né en 1926 dans la très cosmopolite Alexandrie, il fait ses études secondaires en anglais et part en 1947 à Los Angeles pour étudier le cinéma. Trois ans plus tard, il revient en Egypte et tourne le premier de ses 40 films et documentaires.

Cultivé, ouvert d’esprit, il combat toute sa vie le fanatisme, la censure, et la corruption du pouvoir, ce qui lui vaut un séjour en prison en 1984. Il aspire à une société cosmopolite, fondée sur la connaissance et le partage. « Le Destin » est un conte inspiré par la vie d’Averroès, où sont réunis les éléments de cet idéal et ceux issus de son expérience de la montée de l’intégrisme.

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Must have de la danseuse : l’huile essentielle de gaulthérie

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La danse est un plaisir, un apprentissage permanent, un sacerdoce parfois, et aussi l’occasion de se faire mal, ou de réveiller d’anciennes douleurs.

Pour remédier à ces désagréments, avec efficacité et en douceur, l’alliée idéale est l’huile essentielle de gaulthérie. Son nom complet est gaulthérie couchée. On l’appelle également wintergreen. C’est un tout petit arbuste, et c’est à partir de ses feuilles qu’est fabriquée l’huile essentielle.

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