Garder la poitrine haute !

ladanseorientale_poitrine_2En danse orientale, la tenue du haut du corps est essentielle. Les clavicules doivent être ouvertes, et les omoplates tirées vers le bas, perpendiculaires au sol.

Techniquement, cette posture donne de l’équilibre et de la force dans les mouvements. Elle permet également de maintenir les bras ouverts et souples.  Esthétiquement, elle apporte de l’élégance.

Pour améliorer la tenue du buste, il peut être sympa de donner un peu de tonus aux muscles pectoraux, ainsi qu’aux muscles du cou.

Les muscles pectoraux sont au nombre de quatre. Ils vont par paires : petit et grand pectoraux à droite, même chose à gauche. Les grands pectoraux sont situés à l’avant du corps, juste sous la poitrine. Détail qui a toute son importance, puisque les renforcer, c’est mettre toutes les chances de son côté pour conserver le plus longtemps possible une poitrine haute.

Les muscles du cou sont très nombreux. Ils sont sollicités en permanence pour accompagner tous les mouvements de la tête. Il est donc utile de leur accorder un peu d’attention. Ceci est particulièrement vrai pour les muscles qui se trouvent à l’avant du cou, car les tonifier aide à lutter contre le vieillissement des tissus.

Voici donc deux exercices rapides et simples à pratiquer tous les jours pour garder la poitrine haute. 😉

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Prendre conscience de son centre en danse orientale

"L’importance de prendre conscience de son centre."
« L’importance de prendre conscience de son centre. »

Cela fait longtemps que je veux vous parler du placement du corps en danse orientale, et notamment de l’importance de prendre conscience de son centre.

Par centre, je veux parler de la zone pelvienne, aussi appelée « petit bassin.» Il s’agit de la partie sous le nombril, située entre les hanches, au niveau des os iliaques, qui pointent –plus ou moins 😉 – à droite et à gauche, tout en bas du ventre. Cette zone accueille le foetus et supporte une grande partie du squelette.

Dans la suite des explications, je l’appelle le centre, pour plus de simplicité.

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Le chat et la danseuse orientale

"Bastet, incarnée parfois dans un corps de chatte, parfois dans celui d’une femme à tête de chat."
« Bastet, incarnée parfois dans un corps de chatte, parfois dans celui d’une femme à tête de chat. »

J’ai deux amours 🙂 : la danse orientale et les chats. J’ai découvert grâce à mes lectures que ces deux passions sont beaucoup plus liées que je ne l’imaginais.

Dans l’Egypte antique, il y a Bastet, incarnée parfois dans un corps de chatte, parfois dans celui d’une femme à tête de chat. Fille de Rê, elle est la déesse de la joie, de la musique, de la chaleur, elle est maîtresse du foyer et protectrice des naissances. Des cérémonies lui sont consacrées durant la crue du Nil, indispensable à d’abondantes récoltes.  Son culte est donc lié à la fertilité.

Dans sa forme primitive, Bastet est Sekhmet, déesse lionne envoyée sur terre par Rê pour détruire l’humanité qui conspire contre le pouvoir des dieux.  Son nom signifie «la puissance.» Déesse guerrière et solaire, elle commande les maladies et la guérison. Cela fait d’elle la protectrice des médecins, tandis que les prêtres consacrés à son culte sont réputés pour leur science vétérinaire.

Si Bastet est la forme ‘domestique’ de Sekhmet, toutes deux sont les  expressions d’une même énergie : celle de la Féminité qui préside à l’accroissement du monde en relation étroite avec les forces de l’univers.

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La danse orientale vue par Gérard de Nerval

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Début janvier 1843, Gérard de Nerval embarque pour le Caire.  Le « Voyage en Orient » présenté comme racontant ses impressions et ses expériences rapportées du Moyen-Orient, contient également des emprunts à d’autres auteurs qui l’ont précédé sur ces terres.

Toutefois, Nerval assiste personnellement à des danses orientales alors qu’il se trouve dans un café du Caire.  Ces danses sont exécutées par des hommes, puisque, depuis 1834, le décret de Méhémet Ali interdit aux artistes féminines et aux prostituées d’exercer en public au Caire. Cette interdiction vise à marginaliser ces professions qui, avant cela, étaient intégrées à la vie cairote.

Méhémet Ali accède au pouvoir en 1805 et met fin au pouvoir des beys mamelouk avec le soutien des oulémas. Il souhaite augmenter les ressources de l’Egypte pour renforcer l’indépendance du pays. De nouvelles taxes sont établies, notamment sur les danseuses. Or, les religieux sont opposés à «ces impôts sur le vice.» Ils condamnent le fait que des musulmanes se produisent devant des «infidèles», et font valoir que l’argent issu des taxes appliquées à cette activité est impur, et ne peut servir à payer les salaires de fonctionnaires.

Par ailleurs, Méhémet Ali souhaite moderniser l’Egypte, et il ne veut pas que son pays soit assimilé à l’image sensuelle des danseuses et des prostituées. Dès lors, il renonce aux profits générés par les impôts sur ces professions, et décrète leur interdiction.

Nerval est un voyageur humaniste, qui ne recherche pas le pittoresque, et partage la vie quotidienne des gens du pays. Il se laisse rarement aller à un sentiment de supériorité, et fait généralement preuve d’empathie et d’imagination.  Sa vision de l’orient est subtile et généreuse.

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Faire de la danse orientale après 60 ans : une très bonne idée !

"La danse orientale est appropriée pour se maintenir en forme, se faire plaisir et prendre soin de sa Féminité."
« La danse orientale est appropriée pour se maintenir en forme, se faire plaisir et prendre soin de sa Féminité quel que soit l’âge de la danseuse. »

Après 60 ans, la masse et l’architecture osseuse diminuent. Les os deviennent plus minces, plus poreux et plus fragiles. A cela s’ajoute une réduction de la masse musculaire. Dès lors, il faut éviter les pertes d’équilibre qui provoquent des chutes.

Pour lutter contre les effets du temps qui passe 😉 pratiquer une activité physique régulière est hautement recommandé.

Et – malheureusement – les femmes pensent rarement à la danse orientale pour se faire du bien après 60 ans. Je le regrette, car la danse orientale est appropriée pour se maintenir en forme, se faire plaisir et prendre soin de sa Féminité. Et cela quel que soit l’âge de la danseuse.

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