Cours en vidéo : mode d’emploi

La danse est un art vivant qui se caractérise par la mise en présence d’artistes et d’un public. L’image enregistrée l’ampute généralement de plusieurs de ses éléments constitutifs que sont, entre autres, l’émotion et l’énergie. Seuls quelques rares metteurs en scène (Stanley Donen et Gene Kelly, Carlos Saura, Claude Lelouch… ) sont parvenus à la filmer sans la dénaturer. Mais souvent, la caméra n’aime pas la danse, notamment parce qu’elle peine à filmer l’égrégore qui unit le danseur et son public dans la quête du Beau et de l’Harmonie.

Cette réalité vaut également pour les cours de danse. Les intentions réunies des danseurs d’apprendre et de s’affranchir de toutes les pesanteurs sont la matière première des cours. Sans ces désirs tendus vers le même but, la technique et l’expérience du professeur sont impuissants.

C’est donc un crève-cœur pour moi d’enseigner au moyen de vidéos. Pour alléger mon dépit et mon déplaisir, je te donne ici quelques pistes pour que tu gardes à l’esprit que dans la difficulté, l’enseignement et le studio te soutiennent.

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Danser en France en 2020

Crédit photo : Patrice Bucher

La culture peut se définir comme une innovation individuelle adoptée par la société et les moyens mis en œuvre pour sa transmission. Les récentes avancées de l’éthologie établissent que bien des comportements autrefois qualifiés de « naturels » seraient en fait « culturels ».

L’anthropologie de son côté démontre que les sociétés humaines s’organisent autour des réponses qu’elles apportent  à ces trois questions : qu’est-ce qui est Beau, qu’est-ce qui est Juste, qu’est-ce qui est Sacré. Les réponses apportées sont arbitraires. L’important est qu’elles fassent consensus au sein de la société et qu’elles permettent d’établir les règles qui vont créer les conditions matérielles et spirituelles d’existence.

En France, en matière de danse, les critères de la Beauté sont le travail des jambes, le brillant de la technique, la puissance, la mixité (quoique souvent chaque sexe ait des pas et des rôles bien déterminés), la représentation sur scène et la nécessité d’un récit ou, plus récemment, le développement d’un concept.

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Gala, le pire

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Le gala, ou le spectacle de fin d’année, ou le plus récent et plus chic « rendu d’atelier » est l’occasion pour les élèves de présenter leur travail et de faire l’expérience de la scène et du public dans de bonnes conditions. J’ai bien écrit « pour les élèves. »

C’est également une circonstance propice pour créer des liens singuliers entre celles qui partagent le goût de la même discipline.

Ce n’est donc pas le moment opportun pour les professeur(e)s ou les membres de la troupe de s’approprier la scène pour s’y ébattre à longueur de numéros.

De même, s’il est légitime de profiter de cette occasion pour remplir les caisses, ces rentrées d’argent doivent se faire au bénéfice de tous les élèves et non seulement pour financer des projets à participation restreinte, pour ne pas dire personnels.

Le problème est que, parfois, la scène est monopolisée par quelques professeures en mal de représentations et que la récolte de fonds devient l’objectif premier de l’évènement qui se transforme en kermesse…Dès lors, l’accompagnement des élèves dans leur expérience scénique est laissé à l’abandon et chacune est sollicitée pour « la bonne cause » qui n’est pas la danse. Continuer la lecture de « Gala, le pire »

Must have de la danseuse : l’huile essentielle de gaulthérie

The last Queen, 3d CG

La danse est un plaisir, un apprentissage permanent, un sacerdoce parfois, et aussi l’occasion de se faire mal, ou de réveiller d’anciennes douleurs.

Pour remédier à ces désagréments, avec efficacité et en douceur, l’alliée idéale est l’huile essentielle de gaulthérie. Son nom complet est gaulthérie couchée. On l’appelle également wintergreen. C’est un tout petit arbuste, et c’est à partir de ses feuilles qu’est fabriquée l’huile essentielle.

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Harems, mythe et réalité – Altan Gokalp

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Je poursuis mon voyage à travers les différents contextes socioculturels dans lesquels la danse orientale s’est développée et a été conservée.

Le harem est un concept universel. Dans les civilisations où il n’existe qu’à l’état de phantasme, il est rêvé comme un jardin voué aux plaisirs charnels, un lieu où la sensualité des femmes s’épanouit à l’abri des contingences matérielles afin de satisfaire les désirs de leur propriétaire. En résumé, rien de plus qu’une maison close réservée à l’usage d’un seul client.

Dans la réalité, les choses sont un peu différentes. La vocation du harem est d’assurer la descendance masculine de celui qui le possède. Quelle que soit la civilisation dans laquelle il est établi, quelle que soit la richesse de son propriétaire, la vie au harem est soumise à des lois et à une hiérarchie stricte qui permettent d’assurer sa fonction lignagère.

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