Buste, abdomen et bassin sont les trois grands « univers » autour desquels la danse orientale se construit. L’infinité de leurs mouvements et de leurs combinaisons est merveilleuse.
La partie appelée buste est constituée de la cage thoracique.
Derrière cette appellation un brin ‘barbare’ se cache le délicat système qui protège et préside à la respiration, fonction vitale s’il en est.
Les côtes et les cartilages costaux sont si légers et si souples que le souffle les soulève.
Danser de dos est l’occasion de tester l’aptitude de la danseuse à habiter ses mouvements.
Le regard matérialise la tension entre la danseuse et le public. En l’absence de l’immédiateté du regard, il faut conserver cette tension par la profondeur de la présence corporelle.
En conséquence, danser de dos n’est pas un moment de relâche, voire de disparition de ton esprit parti vagabonder dans des pensées prosaïques, du style le choix du devis de l’électricien, ou le subi enthousiasme de Jules pour les comptes en T et sa nouvelle collègue de travail qui les manie… 😉
Danser de dos demande une conscience supérieure et idéale des mouvements. Il convient de les tracer en s’attachant à chacun de leurs points, afin d’être de dos, mais en état de force.
Le cercle serait la première des formes dansées par l’homme. Elle aurait également été observée chez certains animaux.
De là, il est troublant de penser que le cercle primordial de toute vie est celui de l’oeuf, issu de la rencontre entre les gamètes mâle et femelle, et qui, avant la division cellulaire, laquelle engendre la différenciation, mais également les anomalies, est sans défaut. A l’extrême source de notre conception, nous avons tous été parfaits 😉
Il semble que dans la psyché humaine, le cercle ait deux significations, a priori contradictoires, mais a posteriori complémentaires.