Je poursuis mon voyage à travers les différents contextes socioculturels dans lesquels la danse orientale s’est développée et a été conservée.
Le harem est un concept universel. Dans les civilisations où il n’existe qu’à l’état de phantasme, il est rêvé comme un jardin voué aux plaisirs charnels, un lieu où la sensualité des femmes s’épanouit à l’abri des contingences matérielles afin de satisfaire les désirs de leur propriétaire. En résumé, rien de plus qu’une maison close réservée à l’usage d’un seul client.
Dans la réalité, les choses sont un peu différentes. La vocation du harem est d’assurer la descendance masculine de celui qui le possède. Quelle que soit la civilisation dans laquelle il est établi, quelle que soit la richesse de son propriétaire, la vie au harem est soumise à des lois et à une hiérarchie stricte qui permettent d’assurer sa fonction lignagère.
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