A la table des Mille nuits et une nuit

Les Mille nuits et une nuit témoignent des conditions de vie matérielles et spirituelles dans différentes civilisations musulmanes entre le Xe et le XVIe siècle.

Les brillantes et prospères cités de l’orient (par rapport à Marseille) sont les cadres enchanteurs, et parfois inquiétants, où s’animent les Nuits.

Dans leur grande majorité, les protagonistes sont fortunés, princes, ou marchands enrichis dans les affaires de vente et d’achat. En de rares occurrences, un citadin misérable, voire infréquentable, tel Aladdin, voit sa destinée s’éclaircir et son essence changer. Roum, c’est à dire relevant de la « nouvelle Rome », savoir Constantinople, et désignant, par extension, les chrétiens, bédouins et maghrébins apparaissent dans certains contes. Ils sont considérés comme perfides, brutaux et incultes.

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La danse orientale vue par « Les Mille nuits et une nuit »

Crédit photo : TOMA Studio

Recueil de contes orientaux assemblés dans le contexte de civilisations musulmanes, les Nuits distinguent clairement deux catégories de danseuse.

Celle qui évolue dans le luxe des cercles privés, réservés à des amateurs choisis. Et celle qui danse en public.

Dans le premier cas, elle peut être une professionnelle, qui se rend chez ses clients à leur demande. Elle travaille souvent en compagnie d’autres danseuses et de musiciennes. Ses apparitions sont rémunérées.

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La danse orientale vue par Lady Mary Wortley Montagu

Des pauses et des yeux mi-clos
« Des pauses et des yeux mi-clos »

Lady Mary Wortley Montagu séjourne en Orient pour des raisons de santé. Elle accède aux appartements des femmes, et partage leur vie quotidienne derrière les moucharabiehs. Ses témoignages dénotent une sensibilité subtile, qui lui permet de saisir la profondeur et la sensualité de la danse orientale.

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