Les mouvements de hanches se différencient des mouvements de bassin en ce qu’ils mobilisent seulement une partie de ce dernier, à savoir l’une ou l’autre hanche.
Bien entendu, ces mouvements peuvent avoir des échos sur l’autre hanche, mais le mouvement est initié et accompli par une seule hanche.
Dans notre civilisation de l’affichage et de la matière, les odeurs sont strictement contrôlées, voire bannies, aux fins de représentation.
Ainsi, une jeune fille de « bonne famille » 🙂 n’est pas censée transpirer. En effet, la sueur est considérée comme malodorante et sale.
Cette réaction vis à vis de la transpiration est un acquis de la civilisation.
Objectivement, un corps sain, propre, bien nourri, non alcoolisé et portant du linge frais, ne produit pas une sueur nauséabonde. Il est des sueurs qui « puent » : celles de la maladie et celles de la peur, les fameuses sueurs froides. Mais la mauvaise odeur ne caractérise pas la transpiration. D’ailleurs, le Larousse définit la sueur comme un « Liquide incolore, salé, sécrété par les glandes sudoripares, qui suinte par les pores de la peau. »
Mouvement emblématique de la danse orientale, signe de reconnaissance pour le grand public, les vibrations doivent être générées par le seul bassin. Il est évident que cette isolation se répercute sur les jambes, mais elles ne l’initient en aucun cas.
Le film aura 20 ans l’année prochaine. Il demeure une pièce de grand joailler pour tous ceux et toutes celles qui apprécient les caractères complexes, les dialogues ciselés, les sentiments paroxysmiques exprimés avec délicatesse, et les occasions manquées qui se représentent parfois…
La production artistique est partie prenante dans l’endoctrinement des peuples. C’est pourquoi les studios ne voulaient pas de cette histoire d’amour qui dément la doxa au service de la reproduction des êtres et des modèles, à savoir, que l’amour est une affaire de jeunes aux hormones fringantes.
Mais Nancy Meyers, expérimentée et déterminée, est parvenue à produire et tourner ce film dont elle a écrit le scénario. Mondialement, ce sera son plus grand succès après « Ce que veulent les femmes. »
Elle, Erica Barry (interprétée par la très chic et très irréprochable Diane Keaton), auteur renommée de pièces de théâtre à Broadway, cinquantenaire, divorcée, littéraire, francophile, élégante par nature, très Côte Est, est en mal d’inspiration.