4 types de mouvements de mains en danse orientale

Mon « Manuel détaillé des mécanismes de l’anatomie » acheté au rayon enfants, indique que : « Les cinq métacarpes [os] soutiennent la paume : la tête de chaque métacarpe s’articule avec la phalange proximale [la plus proche en partant du poignet] du doigt correspondant […] Lorsque le poing est serré, les têtes de métacarpes saillissent[…] »

De plus, les mouvements fins et délicats de la main résultent de la mobilisation des groupes musculaires de l’éminence thénar (pouce), de l’éminence hypothénar (auriculaire), des muscles lombricaux et interosseux.

La courbe descendante des mouvements de mains passe par la paume qui s’étend comme pour effleurer du bout des doigts.

La courbe ascendante des mouvements de mains passe par le poignet, les têtes de métacarpes, et la phalange distale (la dernière en partant du poignet) du majeur.

La réalisation des mouvements de mains demande de la subtilité.

Ils nécessitent peu d’ampleur et une régularité fluide.

Il faut leur donner de la densité, ce qui réclame un état de conscience aigu.

Dans « Lettres sur la danse et sur les ballets » paru en 1760, Noverre écrit que, si les jambes témoignent du brillant de la technique, les mouvements de bras et de mains révèlent la qualité d’âme et la délicatesse des émotions du danseur : « J’ai dit, Monsieur, que la danse était trop composée et le mouvement symétrique des bras trop uniforme pour que les tableaux puissent avoir de la variété, de l’expression et du naturel ; il faudrait donc, si nous voulons rapprocher notre art de la vérité, donner moins d’attention aux jambes et plus de soins aux bras ; abandonner les cabrioles pour l’intérêt des gestes […] »

Voici une vidéo qui présente quatre mouvements de mains.

Dans l’ordre apparaissent : alterné de mains de profil, alterné de mains de face, alterné de mains de profil, alterné de mains de face, vagues de mains, caresses mains dos/dos suivi de caresses mains paumes/paumes, et pour finir, caresse silhouette.

A toi de jouer !

Crédit photo : TOMA Studio