Vous avez craqué pour une musique, mais en dépit de tous vos efforts, vous ne réussissez pas à « mettre quelque chose dessus. » Voici 5 pistes pour réussir à coup sûr votre chorégraphie.
Inventoriez et classez tous les mouvements à votre disposition.
Il vous faut un papier et un crayon pour faire la liste de tous les mouvements que vous maîtrisez. D’abord, vous aurez peut-être l’impression que cette étape est inutile parce que vous pensez que vous avez tout dans la tête. Ensuite, vous allez constater que faire l’inventaire permet de se rappeler de mouvements que vous ne pratiquez plus, et que vous avez effectivement oubliés.
Une fois cet inventaire dressé, classez les mouvements par catégories : les ondulations, les cercles, les accents, les déplacements, les dynamiques, les mouvements de bustes, de hanches, de tête etc…
Utilisez les variations
Un même mouvement peut se faire de face, de trois quart ou de dos. Certains peuvent se faire sur place ou en se déplaçant.
Placez chaque mouvement selon ce que la musique vous inspire, en le répétant avec ses variations. Une fois que vous avez fait cela avec chaque mouvement, vous pouvez commencer à enchaîner les mouvements les uns avec les autres, en alternant les variations d’un même mouvement. Vous serez surprises par les possibilités infinies qui vont apparaître.
Changez les vitesses
La majorité des danseuses s’adaptent à la mélodie, sans travailler sur le tempo, qui peut parfois être accéléré ou ralenti. Les enchaînements peuvent donc se danser plus ou moins vite, à condition de respecter la musicalité. Ce jeu de vitesse permet d’éviter la platitude du style et le côté attendu de la danse.
Prenez le temps
Beaucoup de danses orientales deviennent de véritables exhibitions de technique, où les mouvements changent et s’enchaînent à la vitesse d’un tir de mitraillette. L’impression de grande habileté laisse vite la place à un sentiment de lassitude. Pour mettre en relief la maîtrise, mieux vaut favoriser la répétition de certains enchaînements qui encadrent des mouvements plus brillants. L’ennui ne vient pas de la répétition mais de l’absence de progression dans la danse.
Inventez
La danse orientale est un marché traversé par des modes, qui tendent à uniformiser les prestations. Nous avons eu la mode des fusions tango, celle de l’accent ponytail, celle des petits sauts saupoudrant toutes les mélodies avec un effet « digue di, digue don, digue dondaine » garanti… Bref…
L’histoire de la danse orientale nous apprend que les danseuses étaient d’origines très différentes et que leurs danses étaient ancrées dans leurs vécus. Si le fil conducteur reste l’expression de l’énergie du Féminin et la technique de l’isolation, rien ne s’oppose à ce que chacune puise dans son histoire personnelle des mouvements et des enchaînements. Comme l’ont toujours fait les solistes du Moyen-Orient.
Pour aller plus loin
L’idéal est d’être accompagnée pour sa première création. Je propose des coachings et des stages sur ce thème. Ecrivez-moi et posez-moi vos questions en utilisant le formulaire de contact.