Dès que j’ai commencé la danse orientale, j’ai cherché à faire des stages. D’abord, parce qu’être inscrite à tous les cours hebdomadaires de la ville ne me suffisait pas. J’avais envie de pratiquer toujours plus. Ensuite, parce que cela me permettait de découvrir plus rapidement de nouveaux enchaînements, de nouveaux styles et de nouveaux accessoires. A charge pour moi de m’entraîner à la maison, car les stages ne permettent pas de travailler en profondeur. Enfin, parce que les stages me donnaient l’occasion de découvrir d’autres professeurs. La danse orientale n’est pas une discipline académique et sa richesse réside – en partie – dans la diversité des personnalités qui l’enseignent.
Dans un précédent billet, je vous ai donné des astuces pour réussir votre stage de danse orientale. A présent, il s’agit de savoir où faire son stage de danse orientale.
Où pour la première fois ?
Le stage peut être l’occasion de découvrir la danse orientale, quand l’agenda ne permet pas de consacrer une heure par semaine à un cours régulier. Dans ce cas, comment trouver un stage de danse orientale ? Dans les pages jaunes, une recherche internet sur les termes « cours de danse » et le nom d’une ville permet de trouver les adresses des écoles de danse privées. Il y aussi les maisons de quartier et les maisons des jeunes et de la culture. Et, bien entendu, vous pouvez consulter la page Cours de danse orientale de ce blog, où vous trouverez une liste des cours de danse orientale classés département par département.
Pour vous sentir à l’aise, n’hésitez pas à prendre contact avec le professeur qui organise le stage auquel vous souhaitez participer. Posez-lui toutes vos questions, et voyez si le courant passe.
Chez son professeur de cours hebdomadaire
Inutile d’aller chercher midi à quatorze heures ! 😉 L’endroit où j’ai fait mes premiers stages, c’était chez Yasmina, ma toute première professeure. J’ai eu la chance qu’elle en organise un par trimestre.
L’avantage de suivre les stages de son professeur habituel, c’est que sa technique, ses petits trucs personnels qui font son style, sont familiers. Le stage est donc l’occasion de découvrir un accessoire, un style, ou un thème, tout en restant en terrain connu. Cela permet d’acquérir les nouveautés plus facilement. Dans ces conditions, le stage est autant un approfondissement de ce qui a été vu, qu’une exploration de nouveaux horizons. Je conseille vivement de faire cette démarche au moins une fois par an, afin de s’améliorer tout en restant dans sa zone de confort.
Chez les autres professeurs de la ville ou de la région
Je me souviens encore de mon premier stage chez une autre professeure de la ville. L’ambiance dans le vestiaire n’avait rien à envier à celle du conservatoire, un jour d’examen 😉 L’entre-soi s’affichait sans complexe, et donnait aux ‘étrangères’ le sentiment d’être des pièces rapportées. Depuis cette expérience, je ne me rends jamais à un stage sans me munir d’un livre pour bouquiner durant la pause déjeuner, si besoin est 😉
Techniquement et artistiquement, c’est une expérience très riche de changer de professeur et de cadre. Il faut aborder ce genre de stage avec l’esprit grand ouvert. Il est vain de chercher à tout retenir. L’important est de saisir les différences entre les enseignements, et de s’entraîner à faire les choses autrement. Cela permet à la danse de gagner en variété et en qualité.
Dans les festivals de danse orientale
Depuis les années 1990, la danse orientale connaît un développement sans précédent en Europe. Qui dit développement dit marché. L’expression la plus visible de ce marché est la prolifération des festivals de danse orientale. L’organisation est toujours la même. Durant un week-end, les après-midi sont consacrés à des stages avec des professeurs invités, souvent de différentes nationalités, et les soirées sont réservées au concours et au gala.
Je ne vous apprends rien, la renommée ne fait pas la qualité. Toutefois, il est possible dans le contexte de ces festivals de participer à plusieurs stages d’affilé, à des tarifs dégressifs. C’est un bon moyen de faire le tour de ce qui est en vogue, de réviser des classiques, voire d’avoir de bonnes surprises.
Souvent, les cours sont bondés, et le professeur n’est pas toujours parfaitement visible. Les détails des mouvements sont parfois difficiles à saisir. Je conseille donc vivement de visionner des vidéos des professeurs dont vous avez choisi de suivre les stages afin de repérer les enchaînements et les petits trucs personnels qui identifient leur style. Cette préparation permet d’avoir des repères le jour du stage. Je déconseille cette ambiance « grande distribution » aux débutantes qui risquent de s’y sentir perdues.
En voyage
Dans beaucoup de villes, dans de nombreux pays, il y a des cours de de danse orientale. Pour les trouver, il suffit d’une recherche internet basée sur le lieu de voyage et les termes « danse orientale » ce dans la langue du pays de votre destination, le cas échéant. Les sites des professeurs présentent les jours et les heures auxquelles ont lieu les cours.
Parfois, j’écris un mail pour demander si je peux assister à un, ou plusieurs, cours. Aux Etats-Unis, ce n’est même pas nécessaire. Les « drop in » (passages ponctuels) sont encouragés.
Je vous conseille vraiment cette démarche. J’ai souvent eu de très bonnes surprises, et j’ai souvent appris dans ce cadre des enchaînements originaux.
Vous avez des expériences de stages à partager ? Laissez un commentaire 🙂