Etre au top en cours de danse orientale

danse-orientale-bienfaits

La rentrée est synonyme de bonnes résolutions. Celles qui s’inscrivent à un cours de danse orientale ont envie d’affiner leur silhouette et d’épanouir leur féminité. Mais même pratiquée en tant que loisir, l’art de la danse orientale demande de l’assiduité et de l’entraînement. Voici comment être au top en cours de danse orientale.

Se faire belle

Si l’habit ne fait pas le moine, les bons outils font les bons ouvriers. L’échéance du cours peut devenir l’occasion de réserver du temps pour soi. Gommage, épilation, hydratation, manucure… Se sentir en beauté facilite l’abord de la danse orientale qui recherche la mise en lumière du Féminin. Continuer la lecture de « Etre au top en cours de danse orientale »

Le serpent et la danseuse orientale

"Funny snakes in leaves."
« Funny snakes in leaves. »

L’une des images attachées à la danseuse orientale est celle de courbes féminines qui forment des lignes sinueuses avec la souplesse du serpent.  Il existe d’ailleurs un mouvement appelé « les bras serpent. »

Le serpent est lié à la Terre. Sa capacité à changer de peau en fait le symbole du cycle qui va de la mort à la renaissance. Nichant dans des endroits humides et/ou souterrains, il apporte aux hommes la sagesse des mystères enfouis.  Sa capacité à se déplacer par la seule force des ondes de ses reptations en fait la représentation parfaite de l’énergie vitale à l’œuvre dans les entrailles de tout ce qui vit pour que jamais ne cesse le cycle des changements d’état. Le serpent est cette force qui demeure, dépassant la limite des formes différenciées des existences éphémères, qu’elles soient minérales, végétales ou animales.

De son côté, la danse orientale prend sa source dans des systèmes symboliques où elle rend manifeste l’énergie féminine. Cela ne s’arrête pas à la seule fertilité – qui est aussi un attribut de certaines divinités masculines.

Continuer la lecture de « Le serpent et la danseuse orientale »

Gala, le meilleur

danse-orientale-turc

Beaucoup d’école de danse proposent un gala de fin d’année. Pour la majorité des élèves, la représentation sur scène est l’aboutissement de leurs efforts. Elle peut aussi être un objectif concret qui motive quand le plaisir de danser s’amoindrit ou que les progrès se font attendre.

Plus pragmatiquement, le gala est l’occasion pour l’école de danse de remplir les caisses. Les sommes récoltées sont employées pour gratifier des professeurs, pour financer leurs stages, pour organiser des sorties ou pour acheter du matériel.

Je mentionne l’aspect financier de l’opération pour insister sur le fait que rien n’oblige les élèves à participer à ces galas. Le paiement du prix des cours rémunère l’enseignement reçu. La présence au gala n’est pas un dû. Je pense qu’il est malhonnête de se désintéresser de ceux et celles qui ne souhaitent pas monter sur les planches en fin d’année.

Continuer la lecture de « Gala, le meilleur »

Tahia Carioca : Indépendance et Conformisme

"Life Magazine 1942"
« Life Magazine 1942 »

En 1937, quand la troupe du Casino Badia part en tournée estivale dans la Haute-Egypte, elle compte dans ses membres une jeune danseuse au style irrésistible : Tahia Carioca.

La jeune femme est arrivée au Caire quelques années auparavant. Elle a fui un environnement familial conventionnel, farouchement opposé à son désir de devenir danseuse. Elle prend des cours à l’Ecole de danse orientale Ivanova. Puis elle est engagée par Badia Masabni pour danser dans son Casino (le terme « cabaret » désignant des établissements de bas-étage) où se retrouvent les membres de l’administration coloniale et ceux de l’aristocratie orientale. Continuer la lecture de « Tahia Carioca : Indépendance et Conformisme »