Les photographies de la danse orientale contribuent souvent à renforcer les préjugés dévalorisants.
Satin de polyester luisant, mousseline en petit métrage chiche, vêtements qui visent à découvrir plus qu’à embellir, pailletage grossier, ceinture portée à la lisière pubienne, chevelure en mode équestre, lèvres et yeux humides, maquillage épais, autant d’éléments qui reprennent les codes de la pornographie.
Sans parler des mises en scène et décors convenus, qui convient étoiles scintillantes posées là où l’oeil est attiré, arabesques dévorantes et mystères de pacotille.
Il semble que dans les psychés, la danse orientale doivent rester à la place qui lui a été assignée par les monothéismes, savoir une danse dont la finalité est l’accouplement. Voire, la conservation d’un passé plus fantasmé que réel et documenté.
Bien au contraire, historiquement, la danse orientale est la stylisation de l’intime d’une femme. Dès lors, la personnalité de l’exécutante est l’élément central. Or toute les danseuses ne tendent pas aux stéréotypes, ni à la séduction.
Ces trois photos, réalisées en septembre 2022 par TOMA Studio illustrent ces propos.
Les objectifs durant le shooting étaient de mettre la technique au service du raffinement des mouvements et de la délicatesse des détails.
Les plissés du costume créé par Rita de l’Atelier la Colombe, ravive l’esprit antique.
Ces trois images ont été sélectionnées dans leurs catégories par les lecteurs et les lectrices de la page Facebook « La Danse Orientale avec Sophia Sola. »