Au moment où j’écris, la levée de fonds a dépassé les 30 % du montant à atteindre pour couvrir les frais engagés pour tourner le court-métrage.
Je remercie les premiers contributeurs. Leur don permet de faire face aux nécessités imposées par la réalité. C’est également du baume pour l’esprit contre le découragement.
La danse orientale cristallise tous les préjugés. La méconnaissance de son histoire conduit à considérer son esthétique comme l’expression d’idées vagues, telles l’exotisme et la séduction, et non comme le résultat d’un processus artistique conscient et individuel.
Interpréter le Bolero de Ravel permet de faire accéder la danse orientale à une dimension qui lui est refusée.
Les autorités en charge de la création artistique n’ont pas souhaité apporter leur aide logistique, encore moins financière.
L’éventualité d’une auto-production sur scène a été envisagée. Cependant, une seule représentation aurait eu lieu. Et une simple captation vidéo n’aurait pas convenu pour saisir l’esthétique et l’ampleur du projet.
Alors, l’idée du court-métrage s’est imposée. Elle présente l’avantage de fixer la création dans une de ses formes. De telle sorte que, s’il ne devait exister que celle-là, elle serait pérenne et pourrait servir de point d’appui à d’autres.
Mais cela est la moins bonne des hypothèses. L’objectif demeure de monter « Bolero de Ravel, Danse orientale Sophia Sola » sur une scène et de lui donner la forme d’un spectacle vivant.
Dès lors, la levée de fonds et ceux et celles qui y contribuent, donnent une visibilité au projet pour qu’il trouve les moyens matériels d’exister sur scène.
Si tu veux rejoindre les premiers contributeurs et apporter ton aide à ce projet novateur, rends-toi sur la page dédiée à la levée de fonds.