Qu’il devienne la source profonde et authentique du mouvement, et la danse est immédiatement déconsidérée comme une gestuelle de séduction.
Coeur de la vie, outil de l’amour, la danse orientale célèbre le bassin, jouit de ses délicates souplesses et de son immense potentiel.
Constitué sur les côtés par les hanches (os coxaux), par le sacrum à l’arrière et l’arcade pubienne à l’avant, le bassin est mobile à la condition sine qua non que les genoux soient déverrouillés.
La pratique apporte l’aisance. Dès lors, les débutantes doivent veiller à garder les genoux suffisamment pliés pour travailler l’amplitude et varier la puissance des mouvements.
Si les genoux sont déverrouillés, ils sont stables, c’est à dire qu’ils ne se plient et ne se déplient pas. En aucun cas ils initient le mouvement.
Bien entendu, il en va de même des talons. Soit ils sont au sol, soit la danseuse danse sur la paume des pieds, et l’angle que les talons forment avec le sol est fixe.
Les mouvements de bassin se différencient des mouvements de hanches en ce qu’ils mobilisent successivement plusieurs des quatre points, cités ci-dessus, du bassin.
Selon le mouvement, le poids du corps change d’appui ou demeure au centre.
A moins d’une variation en torsion, les mouvements de bassin sur les côtés sont strictement latéraux : les hanches ne doivent pas tourner vers l’avant ou vers l’arrière.
Voici une vidéo qui présente quatre mouvements de bassin.
Dans l’ordre apparaissent : alterné de hanches horizontal simple, alterné de hanches horizontal double, alterné de hanches horizontal simple avec tour en quatre temps, alterné de hanches vertical simple avec descente et remontée, cercle de bassin accentué départ à droite puis départ à gauche, et frappé.