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Epanouir sa sensualité et s'amuser en danse orientale
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Je suis petite. Je ne peux pas être sapeur-pompier, gendarme, hôtesse de l’air, ou danseuse de revue. Ca a commencé à ma naissance 🙂 Dès mes 6 mois, le docteur a rassuré mes parents : je ne serai pas grande, mais comme j’étais parfaitement proportionnée, cela ne posait aucun problème. Dès lors, « petite » a été pour moi une qualification, dénuée de sens péjoratif.
J’ai vraiment réalisé ce que « petite » veut dire quand, adolescente, j’ai croisé une autre adolescente de ma taille, et que nous nous sommes regardées dans les yeux, sans avoir à lever le regard. Je me souviens encore de la sensation étrange que j’ai ressentie. Je n’ai pas compris tout de suite pourquoi cette jeune fille me paraissait spéciale. Je garde encore en mémoire l’image de sa silhouette gracile. C’est à ce moment que j’ai pris conscience de l’aspect que je présente aux autres.
A cet âge, être différente, même un peu, ne m’a pas réjoui. J’en ai fait un complexe. Soudain, ce qui me qualifiait me dénigrait. Je vivais ma taille comme un handicap dans les relations humaines et professionnelles.
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La danse orientale est une discipline très ancienne. Reléguée en marge des sociétés monothéistes, son esprit a survécu, et sa technique a évoluée au fil des contextes socioculturels qu’elle a traversés.
La légende de Qays et Laylâ fait partie de l’environnement artistique de la danse orientale. Elle date du VIIème siècle, et a été adaptée pour le cinéma, en 1989, par le metteur en scène tunisien Taïeb Louhichi.
Qays et Laylâ vivent dans un campement prospère, près d’une oasis, dans le désert d’Arabie. Leurs pères sont cousins. Qays est un jeune homme brillant, aussi doué pour l’action que pour les arts. Ses parents croient en lui, et l’envoient parcourir le monde. Quand il revient, il n’a qu’une idée en tête : chanter Leylâ, et l’amour qu’il lui porte, dans ses poèmes. Cela est strictement contraire aux codes qui régissent le campement. L’amour pour une femme ne se dit pas, et encore moins l’amour pour le corps d’une femme. Mais Qays refuse de considérer les vers d’amour comme des choses défendues et impures. Il se rebelle contre ces limites de l’intime qui sont imposées à son art. Quand le père de Laylâ rejette sa demande en mariage, il se met à errer dans le désert. Jusqu’à en devenir fou. Laylâ est mariée à un autre homme. Mais celui-ci est désespéré de ne pas la rendre heureuse. Il la ramène à sa famille, où elle meurt.