Buste, abdomen et bassin sont les trois grands « univers » autour desquels la danse orientale se construit. L’infinité de leurs mouvements et de leurs combinaisons est merveilleuse.
La partie appelée buste est constituée de la cage thoracique.
Derrière cette appellation un brin ‘barbare’ se cache le délicat système qui protège et préside à la respiration, fonction vitale s’il en est.
Les côtes et les cartilages costaux sont si légers et si souples que le souffle les soulève.
Tous les muscles de la cage thoracique sont impliqués dans la respiration. Ils sont classés en trois groupes, qui s’assemblent avec complexité : les muscles intercostaux externes, les muscles intercostaux moyens et les profonds intercostaux internes.
La puissance de cet ensemble vient du raffinement de sa construction. Il convient de le mobiliser avec précision et faible amplitude.
Du point de vue symbolique, le buste féminin est le piédestal des seins. De forme conique ou hémisphérique, la taille des seins varie en fonction de la masse du tissu adipeux qui les recouvre et les dessine. La masse du tissu glandulaire est peu contrastée d’une femme à l’autre.
Le sein incarne de nombreux désirs de la psyché humaine. Sa charge érotique change au fil des civilisations et selon les époques. En France, au 18ème siècle, il est fondamentalement maternel de telle sorte que la cheville est sexuellement plus connotée que lui.
Voici une vidéo qui présente cinq mouvements de buste
Dans l’ordre apparaissent : montée en diagonale à droite et à gauche, cercle vertical accentué, cercle horizontal délié, alterné de buste double, huit vertical endroit de buste et alterné de buste simple.